50 ans de sacerdoce : fidélité dans l’amour à la suite du Christ

 

Os 11, 1.3-4.8c-9 – Ps 22 – 2 Tm 1, 13-14 ; 2, 1-3 – Jn 15, 9-17

Célébrer des anniversaires c’est souligner des engagements de vie et demander qu’ils fassent partie d’une action de grâce.

Les textes choisis pour cette occasion ont un même dénominateur commun : « Dieu nous aimes ».

La plus part d’entres-nous, prêtre de 50 ans et moins, ont été marqué par le Concile Vatican II qui a changé les façons de faire et aujourd’hui, nous sommes aux antipodes de ce qui se faisait avant le concile.

C’est dans la Parole de Dieu que nous pouvons mesurer tout l’amour que le Seigneur a pour nous aujourd’hui voire depuis des millénaires comme on peut le voir depuis l’Ancien Testament.

La grâce, nous l’avons vécu avec le Concile Vatican II qui a remis la Parole au cœur de nos pratiques. Chez le prophète Osée, on voit que Dieu nous traite comme ses enfants. Cette parole est celle de notre Dieu qui se présente à nous comme ses enfants bien-aimés.

Les liens que Paul entretenait avec Timothée furent des liens de grande amitié basés sur la Parole de Dieu. Nous sommes donc invités à en prendre conscience.

Finalement, quand nous nous retrouvons avec Jésus à travers le récit de l’Évangile de cette célébration, nous sommes rendus au sommet de la révélation. Il nous guide dans toutes nos vies, dans nos engagements. Tout cela répond à l’appel du Seigneur : « aimez vous comme je vous ai aimé ». Cela, afin que notre joie soit parfaite.

Ce qu’il nous dit, à nous qui le suivons de manière spéciale à travers le sacerdoce, c’est que nous ne sommes plus des serviteurs. Il a trouvé des mots adéquats pour exprimer le fond de son cœur.

La mission qui est donnée au prêtre par Vatican II c’est d’enseigner la Parole et non pas d’abord de donner des sacrements.  Quand on regarde la vie de ces prêtres qui soulignent une cinquantaine année d’anniversaire de sacerdoce, on peut voir la fidélité du Seigneur et c’est une occasion de rendre grâce.

Demandons Lui que sa joie s’imprime en nos cœurs et que nous en soyons des témoins.

Extrait de l’homélie de l’Ab. Daniel Breton recueilli par Léandre Syrieix, séminariste stagiaire.

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